Dans un arrêté publié au Journal Officiel le jeudi 20 janvier, le gouvernement a annoncé que 17 corps de métier supplémentaires étaient dorénavant autorisés à réaliser des tests de détection de la Covid-19. Parmi ces professionnels nouvellement habilités, les orthoptistes, les audioprothésistes et les opticiens.
Une pratique strictement encadrée
Les opticiens peuvent donc désormais procéder à des dépistages nasopharyngés, oropharyngés, salivaires et nasaux. À condition toutefois de suivre au préalable une formation spécifique dispensée par un professionnel de santé lui-même formé à la réalisation des tests.
De même, un opticien ne peut s’impliquer dans la campagne de dépistage de la Covid-19 que sous la responsabilité directe d’un médecin, d’un chirurgien-dentiste, d’une sage-femme, d’un pharmacien, d’un masseur-kinésithérapeute ou d’un infirmier.
Pas d’obligation
Les opticiens ne sont soumis à aucune obligation : la mise en place d’un dispositif de dépistage, parfois difficile logistiquement et structurellement, ne leur est nullement imposée. Libre à chaque professionnel de décider s’il se joint à l’opération ou non.
Quelques mois après l’habilitation des opticiens à vacciner leur patientèle, cette nouvelle compétence qui leur est légalement octroyée consacre encore un peu plus leur statut de professionnels de santé à part entière.