Détecter et corriger la myopie chez les enfants
La myopie est généralement diagnostiquée entre 6 et 9 ans, lorsque la croissance de l’œil accentue l’anomalie anatomique responsable du trouble et quand l’enfant commence à lire et à ressentir une gêne visuelle. La majorité des myopies sont évolutives, puisqu’elles sont la conséquence d’un œil trop grand et que l’œil grandit jusqu’à 25 ans. Le trouble de la réfraction évolue donc en même temps que le globe oculaire.
Les symptômes de la myopie chez l’enfant
Chez l’enfant, comme chez l’adulte, la myopie occasionne une vision floue de loin. Les efforts pour essayer de voir net à toutes les distances peuvent provoquer des maux de tête et entraîner des postures compensatrices. Chez un enfant, qui n’a pas forcément les mots pour expliquer son trouble visuel, l’adulte pourra suspecter une myopie en le voyant :
- plisser les yeux quand il regarde les objets au loin ;
- se rapprocher fortement des écrans, des cahiers, des jeux ;
- se fatiguer très rapidement après avoir sollicité sa vue ;
- se plaindre de douleurs au niveau de la tête, des tempes, voire des yeux.
Toutefois, il ne faut pas oublier qu’un enfant myope, même de 5 ou de 7 ans n’aura jamais connu une vision nette de loin et ne saura pas comparer sa vision à une vision emmétrope (sans trouble de la vision). Sa myopie sera donc détectée grâce à votre observation de son comportement avant tout.
Certains bébés naissent avec une forte myopie. Le facteur héréditaire de la myopie est à prendre en compte dans le suivi visuel du tout-petit. Une première visite chez l’ophtalmologue peut être organisée dès les 3 mois du nourrisson. Détecter la myopie le plus vite possible permet de limiter sa progression.
Les symptômes de la myopie chez l’enfant
Chez l’enfant, comme chez l’adulte, la myopie occasionne une vision floue de loin. Les efforts pour essayer de voir net à toutes les distances peuvent provoquer des maux de tête et entraîner des postures compensatrices. Chez un enfant, qui n’a pas forcément les mots pour expliquer son trouble visuel, l’adulte pourra suspecter une myopie en le voyant :
- plisser les yeux quand il regarde les objets au loin ;
- se rapprocher fortement des écrans, des cahiers, des jeux ;
- se fatiguer très rapidement après avoir sollicité sa vue ;
- se plaindre de douleurs au niveau de la tête, des tempes, voire des yeux.
Toutefois, il ne faut pas oublier qu’un enfant myope, même de 5 ou de 7 ans n’aura jamais connu une vision nette de loin et ne saura pas comparer sa vision à une vision emmétrope (sans trouble de la vision). Sa myopie sera donc détectée grâce à votre observation de son comportement avant tout.
Certains bébés naissent avec une forte myopie. Le facteur héréditaire de la myopie est à prendre en compte dans le suivi visuel du tout-petit. Une première visite chez l’ophtalmologue peut être organisée dès les 3 mois du nourrisson. Détecter la myopie le plus vite possible permet de limiter sa progression.
« Myopie boom » : l’épidémie de la myopie chez les enfants
En mars 2021, les résultats d’une étude menée par le CHU de Poitiers sur la myopie en France entre 2013 et 2019 ont été publiés dans la revue scientifique British Journal of Ophthalmology. Cette recherche à très grande échelle exploitant les données de près de 5 millions de porteurs de corrections visuelles a permis de constater que la France subit de plein fouet l’épidémie de myopie. Ce « Myopie boom » a aujourd’hui atteint l’Europe, après avoir sévi dans les pays asiatiques, où la myopie touche jusqu’à 80 % de la population dans certains pays, comme à Singapour.
En France, les chiffres parlent d’eux-mêmes : 37 % des adultes et 20 % des enfants sont myopes. À 17 ans, un adolescent français sur deux est myope.
Cette étude révèle que la progression de la myopie est plus forte chez les filles et chez les personnes atteintes d’une forte myopie, ou l’ayant déclaré jeune. De même, la myopie s’est aggravée de 33 % chez les des 7-9 ans, et de 29 % chez les 10-12 ans depuis les premières années de l’étude.
Cette explosion du nombre de myopes dans le monde serait liée au manque d’activités en plein air et d’exposition à la lumière naturelle. En effet, la dopamine, molécule qui contrôle la croissance de l’œil, est libérée grâce à l’absorption de lumière naturelle.
L’usage intensif des écrans et la surexposition à la lumière bleue sont des facteurs de fatigue oculaire et de mauvaises habitudes contribuant à dégrader l’acuité visuelle et à multiplier les cas de myopie comportementales.
Corriger la myopie des enfants : lunettes de vue et lentilles de contact
La plupart du temps, c'est une paire de lunettes qui est préconnisée pour corriger le trouble myopique. Pour autant, elles ne sont pas la seule solution. Les lentilles de jour et de nuit sont des méthodes tout aussi efficaces ! Elles requièrent toutefois une hygiène irréprochable.
Corriger la myopie de l'enfant grâce à des lunettes
Les lunettes de vue sont la méthode de correction de la vision la moins invasive, et la plus facile à mettre en place. C'est pour cette raison qu'elle est la plus répandue. Les lunettes sont simples d'utilisation et limitent les risques liés à l'hygiène, contrairement à des lentilles par exemple, qui sont en contact direct avec l'oeil de votre enfant.
Il existe des équipements spécialement conçus pour ralentir l'évolution du trouble myopique, et non pas seulement le corriger : les "verres de freination de la myopie".
Corriger la myopie des enfants : les verres de freination de la myopie
Les lentilles de contact pour enfants
Les lentilles de contact souples peuvent être proposées à partir de 8 ans, selon la maturité et les conditions de vie de l’enfant. Toutefois, il existe des lentilles spécialisées pour les plus jeunes ! Ce sont des lentilles rigides, qui se portent jour et nuit en cas de forte myopie.
Les contactologues sont des spécialistes en lentilles de contact. Comme chaque lentille doit être adaptée à son porteur, c’est auprès d’eux que l’accompagnement sera le plus pertinent pour équiper un enfant myope de lentilles de correction.