Reste à charge zéro : des lunettes de qualité inférieure ?
Les lunettes remboursées par le reste à charge zéro sont-elles aussi bonnes que les autres ?
Certains opticiens n’hésitent pas à souligner comme cet opticien de Lupini dans la presse locale corse, Paul Olmeta, que la qualité du verre et de la monture ne serait pas la même : "Ces lunettes gratuites font l'affaire mais ne sont pas aussi qualitatives que celles du marché libre. Le champ de vision ne sera pas aussi large, les verres progressifs sont différents et l'esthétisme est plus simple."
D’autres, comme Stéphanie Dangre, la présidente des Opticiens par Conviction qui portent des valeurs d’éthique professionnelle fortes et défendent sans concession la santé visuelle avant tout, s’inquiète quant aux conditions de prise en charge trop restreintes qui pénalisent le conseil apporté aux consommateurs.
Reste à charge zéro : la correction lumière bleue est-elle remboursée ?
Non le Reste à charge zéro ne concerne pas les verres correcteurs traités anti lumière bleue : de tels verres dotés de filtres à lumière bleue pour les écrans, ne sont pas remboursés intégralement et ne sont pas prévus dans le Panier A.
Reste à charge zéro : des lentilles sont-elles remboursées ?
Non le Reste à charge zéro ne concerne que les lunettes : les lentilles correctrices ne sont pas prévues dans le dispositif Reste à Charge zéro.
Reste à charge zéro : le solaire est-il remboursé ?
Non les lunettes du panier A avec reste à charge zéro ne sont pas dotées de verres teintés pour le soleil ; seules les lunettes de vue bénéficient de la prise en charge intégrale avec reste à charge zéro.
Reste à charge zéro : la deuxième paire est-elle remboursée ?
Non, contrairement à ce qui se passe avec les offres commerciales à prix libres (panier B), une deuxième paire de lunettes n’est pas offerte ni proposée pour 1 euro pour l’achat d’une paire avec reste à charge zéro (panier A).
Lire aussi :
Un an après, quel bilan pour le 100 % Santé optique ?
Qui a droit au Reste à charge Zéro ?
Lunettes gratuites, un opticien explique les limites