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L’iris et la biométrie oculaire

Lors de la journée internationale de la protection des données, qui se tient le 28 janvier, les nouveaux systèmes d’authentification et de sécurisation basés sur des critères biométriques sont à l’honneur. Une occasion de faire un zoom sur les technologies de reconnaissance de l’iris qui se démocratisent ces dernières années, au point de permettre de déverrouiller les derniers modèles de téléphones portables de Samsung. Qu’est-ce que l’authentification bioéthique par l’iris ? Comment cela fonctionne-t-il ?

  1. La biométrie : c’est quoi ?
  2. Scanner rétinien ou reconnaissance de l’iris ? 
  3. Comment fonctionne la mesure biométrique iridienne ? 
  4. Qu’est-ce que l’iris ? 
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Authentification et identification biométriques par l’iris

Que cela soit pour confirmer une identité ou pour la retrouver, la lecture de l’iris est une méthode d’une extrême précision. Basée sur l’unicité de chaque iris, l’analyse biométrique oculaire est un moyen simple et fiable de reconnaître une personne, soit lors de voyages (passages de frontières, aéroports…) soit pour sécuriser des transactions bancaires à distance… La liste des applications où cette analyse biométrique est utile est longue !

La biométrie : c’est quoi ?

La biométrie est une science étudiant les caractéristiques physiques de chaque être vivant. Les systèmes de sécurité exploitant la biométrie permettent de distinguer chaque individu d’un groupe selon ses données physiologiques propres, telles que les empreintes digitales, la rétine, l’iris…

L’éthique, la loi et la biométrie

La liberté individuelle et la protection des données personnelles sont des notions fortement menacées par l’utilisation des systèmes biométriques. En effet, être identifié, authentifié de façon automatique, dans différents lieux, peut poser la question du respect du consentement et celui de la vie privée. De même, le devenir des données biométriques est source d’inquiétude : que vont devenir les photographies des iris ? Peuvent-elles être volées, piratées, copiées ? En France, pour répondre à ces questions et garantir les droits et libertés de chacun, un organisme existe : la CNIL.

Scanner rétinien ou reconnaissance de l’iris ?

Les deux expressions « scanner rétinien » et « reconnaissance iridienne » sont très largement confondues, notamment du fait de la représentation que s’en fait le grand public, bien souvent tirée des films d’espionnage. Qui n’a pas en tête un James Bond qui utilise un scan de son œil pour entrer dans un coffre-fort high-tech ?
Pourtant le scanner rétinien est très peu utilisé. L’une des raisons à cela est la difficulté d’usage d’un scanner : l’individu doit rester immobile et à grande proximité d’un appareil très onéreux. L’autre raison est liée à la vie de la rétine qui peut, avec l’âge et les maladies, changer d’aspect, et donc rendre l’authentification caduque.
La reconnaissance iridienne est plus simple et plus fiable sur le long terme.

Comment fonctionne la mesure biométrique iridienne ?

La reconnaissance de l’iris utilise deux photographies de la membrane : une réalisée lors de l’enregistrement d’une personne et celle réalisée au moment où elle demande à s’identifier. C’est la comparaison entre l’image de référence et celle du moment de la comparaison qui permettra d’authentifier l’usager. Ces captures d’images iridiennes ont, grâce à du matériel de pointe et de nombreuses innovations, la capacité de réaliser cette mesure biométrique quels que soient les niveaux d’éclairage, les possibles mouvements de la personne ou encore les reflets présents sur l’iris, qui pourraient varier d’un cliché à l’autre.

Histoire de la mesure iridienne

Cette méthode est apparue en 1987, soutenue par deux ophtalmologues, Aran Safir et Lénorad Flom, qui ont demandé en 1989 à John Daugman de réaliser un logiciel pour analyser les données de l’iris. C’est encore le logiciel Daugman, breveté en 1994, qui est le plus utilisé en reconnaissance iridienne.

Qu’est-ce que l’iris ?

L’iris est le nom masculin de la partie centrale et colorée de l’œil, percée par la pupille. C’est une membrane composée de tubes enchevêtrés dont le nombre et la forme ne changent pas au cours du temps. Toutefois, la couleur des tubes peut varier en fonction de l’âge ou des conditions de vie, voire de certaines maladies.

L’iris : identificateur unique et universel

L’iris ne dépend pas uniquement de l’ADN. Ainsi même des vrais jumeaux auront des iris différents. L’iris des deux yeux n’est pas le même non plus. Ces caractéristiques font de l’organe l’un des marqueurs de l’identité les plus individuels et uniques qui soit, à l’image, par exemple, des empreintes digitales. De plus, les techniques d’analyse de l’iris ne reposent pas sur la couleur des yeux, mais sur la texture et les tâches de l’iris, ce qui permet une authentification fiable à vie. Les photographies sont réalisées en « mode dégradé » ou avec une lumière infra-rouge.
L’iris ne possède pas de marqueurs liés au genre, à la couleur de peau, ni à quelque facteur génétique que ce soit. Cette donnée biométrique ne permet donc pas de classer une personne selon son sexe, ou ses origines ethniques.
L’iris possède plus de 240 éléments permettant de différencier une personne d’une autre. Alors que 33 identificateurs suffiraient à différencier la population entière.

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