Les inconvénients et les dangers des verres multifocaux
Comme tout verre correcteur, le progressif doit être parfaitement adapté aux troubles visuels à corriger. Trop puissant ou mal équilibré, il peut provoquer de la fatigue visuelle et des maux de tête. Toutefois, même ajustés correctement, les verres progressifs demandent un temps d’adaptation pendant lequel une sensation de tangage ou de vertige est courante.
Le prix des verres progressifs et leur prise en charge
Les verres progressifs sont en perpétuelle évolution, apportant de plus en plus de confort visuel et de fluidité dans les variations de puissance de correction, élargissant le champ de vision… Ces prouesses technologiques en font les verres correcteurs les plus chers, mais aussi ceux qui offrent l’utilisation la plus facile et la plus complète des lunettes de vue.
Quand porter des verres progressifs ?
Les verres progressifs sont particulièrement conseillés aux amétropes (porteurs d’un trouble visuel) qui ont développé, en plus, une presbytie. La présence de plusieurs défauts visuels, nécessitant chacun une correction différente, est le contexte dans lequel les verres progressifs sont indiqués. La presbytie complique la vision de près à partir de 40 ans, quand le cristallin vieillit et perd de son élasticité. Une correction devient alors indispensable pour voir net durant les activités telles que la lecture, la navigation sur smartphone ou encore les travaux manuels.
Les personnes emmétropes (qui n'ont pas de trouble de la vision) devenant naturellement presbytes avec l'âge pourront se contenter de porter une paire de lunettes uniquement lors de ces activités de près. Mais les amétropes auront besoin d’une correction pour les activités de près, d’une autre pour les activités à distance intermédiaire et enfin d’une dernière pour voir de loin… Elles auront alors la possibilité de changer de lunettes en fonction de leurs activités ou de choisir des verres progressifs qui couvriront tous leurs besoins de correction.
L’adaptation aux verres progressifs
Un temps d’adaptation est toujours nécessaire au port d'une correction visuelle. Dans le cas de l’utilisation de verres progressifs, cette adaptation peut durer jusqu’à une semaine. L’opticien offre généralement une période d’adaptation de plusieurs mois durant lesquels il accueille et accompagne son client pour améliorer son expérience et son ressenti visuel voire pour éventuellement changer de verres.
L’adaptation aux verres progressifs demande d’apprivoiser la présence de plusieurs zones de correction visuelle. Des situations comme une descente d’escalier, par exemple, peuvent dérouter dans les premiers temps d’utilisation. En effet dans ce cas, la vision intermédiaire et la vision de loin sont perçues avec les yeux dirigés vers le bas. Or, dans le bas des verres progressifs, la correction est adaptée à une vision de près.
À l’inverse, par exemple coudre à hauteur d’yeux sur un mannequin, ou vouloir observer les détails d’un tableau accroché en hauteur, ne permet pas de bénéficier de la correction pour une vision de près, à moins de pencher la tête en arrière et de regarder à travers la partie basse des lunettes.
Toutes les montures conviennent-elles aux verres progressifs ?
Les verres progressifs ont besoin de surface pour contenir les différentes zones de correction. Toutes les montures ne sont pas adaptées à leur emploi.
Votre opticien maîtrise le montage de lunettes, connaît chaque caractéristique des verres et des montures qu’il propose. C’est en toute confiance que vous pouvez vous fier à lui pour le conseil et le choix de verres progressifs.