Ne pas corriger la myopie : bonne ou mauvaise idée ?
La myopie est un trouble de la réfraction, dû à un œil trop long ou à une cornée trop bombée. Une personne myope voit correctement de près mais voit flou de loin. Pour améliorer la vue des myopes, il existe plusieurs options :
- l’orthokératologie aide à restaurer une réfraction satisfaisante durant plusieurs heures en modifiant temporairement la forme de la cornée.
- la chirurgie réfractive permet aux adultes de retrouver une vue correcte sans verres correcteurs, à partir du moment où la myopie n’évolue plus.
- les verres correcteurs, portés en lunettes ou en lentilles, corrigent la vue le temps de leur utilisation.
Faut-il porter ses lunettes en permanence ?
Lorsqu’une correction visuelle est prescrite, il convient de suivre les recommandations du médecin. Porter ses lunettes toute la journée permet de voir correctement et de limiter la fatigue visuelle qui entraine des larmoiements, des rougeurs et des tiraillements oculaires, mais aussi les migraines. Si votre ophtalmologiste préconise un port constant de votre équipement, alors le mieux pour votre santé visuelle est de suivre cette recommandation.
Sous-corriger la myopie
De plus en plus souvent, le port de verres correcteurs est décrit comme une méthode de confort, trop forte, qui ne favorise pas le processus naturel d’accommodation et ne permet pas l’œil de « guérir » de son trouble de la réfraction. Des exercices d’orthoptie, de gymnastique oculaire sont proposés alors en lieu et place d’une paire de lunettes ou de lentilles. Conscients des inquiétudes et préoccupations de leurs patients, de leur besoin d’indépendance vis-à-vis de leur correction visuelle, certains ophtalmologues acceptent de sous-corriger une myopie, une hypermétropie… Cette démarche peut s’inscrire dans une volonté de rééducation visuelle. Néanmoins, c’est avec l’ophtalmologue que la décision de sous-corriger un trouble visuel est à prendre. Toute migraine ou douleur oculaire sera alors le signe qu’une correction plus adaptée est à privilégier.
Les méthodes alternatives de correction de troubles de la vue
Les autres troubles de la réfraction, l’hypermétropie et l’astigmatisme, et la presbytie, se corrigent de la même manière que la myopie. Les verres correcteurs d’hypermétropie, d’astigmatisme et de presbytie connaissent les mêmes discours détracteurs, visant à valoriser l’abandon d’une correction visuelle au profil de méthodes naturelles. Certains cas d’amélioration de la vision grâce à des exercices de yoga des yeux, ou de gymnastique des yeux, existent. Les résultats ne sont pas toujours stables dans le temps, mais placent néanmoins leurs bénéficiaires dans une démarche de soins active, à l’écoute de leur corps. Il reste toutefois indispensable de garder un suivi médical régulier et de respecter les prescriptions médicales.
Les risques d’une sur-correction visuelle
Une correction visuelle doit être adaptée à la vue de chacun. Une sous-correction ou une sur-correction ont des incidences sur l’état de santé général d’une personne. Le symptôme le plus fréquent d’une sur-correction est la migraine ophtalmique. Il est donc très important de faire contrôler ses verres correcteurs par un professionnel et de suivre l’évolution de sa myopie afin de s’assurer que correction et défaut de réfraction sont bien adaptés l’un à l’autre.
Le meilleur moyen de s'assurer d'avoir une correction adaptée est de consulter un professionnel compétent en la matière. Vous avez un doute sur la justesse de votre correction ? Contactez votre Opticien Par Conviction !
Porter ou non ses lunettes, avec une correction adaptée ou non, ne modifie pas le défaut visuel, mais provoque des troubles collatéraux, tels que des migraines ou de la fatigue visuelle.
Rappel : Le port de lunettes est obligatoire lors de certaines activités, telles que la conduite. En cas de myopie il est nécessaire de porter de verres correcteurs !