Les 10 objets à LED les plus toxiques pour la vue
D’apparence anodine, certains objets de notre environnement, équipés de LED, peuvent représenter des risques pour notre santé. Ces risques portent sur notre rythme biologique : ils perturbent nos heures d’éveil et de sommeil, impactant potentiellement notre état de forme global. Ces objets peuvent également générer une toxicité rétinienne, engendrant un risque plus élevé de DMLA, par exemple. Voici une liste, non-exhaustive, des objets de notre vie quotidienne qui peuvent nuire à notre vision.
Les lampes torches à LED
Leur faisceau lumineux blanc doit être puissant pour éclairer le plus loin possible, risquant par la même occasion d’abîmer la rétine et de provoquer un éblouissement.
Les guirlandes lumineuses
Très à la mode pour mettre en valeur une bibliothèque, pour éclairer un tour de lit, pour créer un plafond étoilé, ou pour décorer un sapin de Noël, ces guirlandes ne sont pas sans effet sur la rétine. Leurs petites ampoules diffusent de la lumière bleue. Elles ne doivent donc pas être utilisées trop longtemps pour ne pas endommager la vision à long terme.
Les projecteurs de spectacles, familièrement appelés « Projo »
Ils mettent les yeux des machinistes, des techniciens de spectacles, mais aussi des artistes à rude épreuve. Les grands fans de concerts ou de spectacles, peuvent aussi être impactés si les salles sont fréquemment éclairées lors des représentations auxquelles ils assistent.
Les phares de voiture
L’éblouissement ressenti lorsque deux voitures se croisent de nuit ne laisse personne insensible. Les phares de voiture en LED émettent une puissante lumière blanche et de la lumière bleue, qui particulièrement toxique pour les yeux.
Les lampes scialytiques.
Même si le nom paraît très technique, nous avons tous été confrontés à ces éclairages : ce sont ceux des dentistes, des pédicures, et parfois des prothésistes ongulaires, qui sont les premiers exposés. Les éclairages scialytiques sont de puissantes lampes blanches souvent montées sur des bras articulés pour être dirigées vers la zone à traiter.
Les épilateurs à lumière pulsée
Les rayons émis par ces dispositifs ont pour but de détruire les poils. Néanmoins, ils peuvent aussi atteindre les cellules rétiniennes et les endommager irrémédiablement.
La chromothérapie
Cette méthode de médecine alternative exploitant les « effets » des couleurs auxquelles est exposé notre système visuel peut se pratiquer en institut ou à domicile, notamment à l’aide de casques faciaux. Quelle que soit la méthode choisie, elles se basent toutes sur l’intensité lumineuse. Les yeux sont donc à protéger avec soin lors des séances.
Les lampes de luminothérapie
La photothérapie est une méthode de soins qui utilise la lumière pour compenser le manque de luminosité naturelle inhérent à la saison hivernale. Toutes les lampes et toutes les méthodes de photothérapie ne sont pas équivalentes : certaines peuvent mettre les yeux en danger ! Il convient d’être particulièrement vigilant sur les marquages CE et normes en vigueur avant de suivre des séances de luminothérapie.
Les tablettes, smartphones et ordinateurs
Ils sont bien sûr les objets les plus cités dans la presse, comme étant dangereux pour la vue. La lumière bleue qu’ils émettent combinée à leur durée d’utilisation provoque de nombreux troubles regroupés sous le terme de syndrome de déficience numérique.
Les jouets pour enfants
Ils sont très nombreux à contenir des LED, pour simuler un pouvoir surnaturel, ou le laser d’une arme venue de l’espace… mais, l’effet de ces lampes sur les yeux des enfants est toxique. Les yeux des enfants n’ont pas encore la capacité à filtrer correctement les rayonnements nocifs. Que cela soit la jolie veilleuse, ou lampe à histoire, ou le super hélicoptère de police aux gyrophares clignotants, la vigilance est de mise pour protéger la santé visuelle des enfants.
Est-ce que les ampoules LED sont dangereuses pour les yeux ?
Sans avoir eu le recul nécessaire pour mesurer leurs effets sur la santé, les constructeurs et les industriels ont utilisé et installé des LED pour des produits présents dans presque toutes les activités humaines : éducation, travail, loisir… Ainsi, les écoles et les hôpitaux ont des plafonds couverts de LED. Les phares de voiture sont des LED. Les écrans d’ordinateurs et de télé sont constitués de LED. Les guirlandes lumineuses sont faites avec des LED. Nos lampes de chevet, les veilleuses des tout-petits, comme les jouets contiennent des LED… Malheureusement, les LED à lumière blanche diffusent aussi de la lumière bleue, dont l’impact sur les rythmes biologiques et sur l’intégrité de la rétine est négatif. Depuis 2010, l’ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) publie des rapports pour prévenir et pour alerter sur les dangers de la lumière bleue et donc sur l’usage de certaines LED. En 2017, l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) est arrivé aux mêmes conclusions et mises en garde sur la toxicité des LED et de la lumière bleue.
Prévenir les risques liés aux LED
Les autorités ont entendu les alertes lancées par les chercheurs du monde entier, et ont mis en place des mesures pour protéger de la lumière bleue et des méfaits des LED. Ainsi, suivant les directives du Plan Santé Environnement (PNSEA), depuis janvier 2022, les LED sont interdites dans les jouets pour enfants.
Par ailleurs, la norme européenne NF 62471 rend obligatoire la classification des LED en 4 groupes suivant leur degré de dangerosité, ou de risques photobiologiques. GR0 et GR1 caractérisent les LED dont les effets sur la santé sont minimes en condition d’utilisation normale. Les lampes GR2 et GR3 représentent des dangers et doivent être utilisés en protégeant ses yeux. Un pictogramme est obligatoirement apposé sur les ampoules GR2 et GR3 pour alerter les consommateurs.